Nous avons communiqué avec les personnes et organismes retenus pour un prix en mars 2020, et avec leur permission, leur histoire sera subséquemment publiée sur ce site Web, ainsi que sur d’autres canaux de Merck, incluant sur les médias sociaux.
Félicitations aux lauréats d’un prix 2019/20 ci-dessous :
- Colombie-Britannique, Association de la santé publique de la C.-B. (PHABC), ‘Act Locally, Vaccinate Globally’
- Ontario, Centre régional d’oncologie Stronach, Soutien téléphonique hors heures d’ouverture pour la gestion des symptômes
- Québec, Programme de pontage de l’unité de soins intensifs, Faire le pont entre les gens et la médecine
- Québec, Équipe Projet DREAM, Le Projet DREAM
- Québec, Dre Nathalie Saad, Programme de télé-réadaptation pulmonaire de l’hôpital Mont-Sinaï
- Atlantique, Équipe du Modèle d'Encadrement Clinique Péninsule, Modèle d'Encadrement Clinique pour Enfants/Jeunes
- Atlantique, Unité de stabilisation neurodéveloppementale pour adultes, Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse, Bâtir la capacité de réduire les pratiques restrictives
Colombie-Britannique
‘Act Locally, Vaccinate Globally’ - Association de la santé publique de la C.-B. (PHABC)
Un programme en ligne rend l’apprentissage ludique et favorise la vaccination à l’échelle mondiale
I Boost Immunity (IBI, https://iboostimmunity.com) et Kids Boost Immunity (KBI, https://kidsboostimmunity.com/fr) sont des plateformes d’apprentissage en ligne conçues pour sensibiliser les enfants et les adultes à la vaccination. Les utilisateurs en apprennent davantage sur la vaccination grâce à une série de questionnaires en ligne et « gagnent » des vaccins qui sauvent la vie d’enfants du monde entier par l’intermédiaire d’UNICEF Canada.

De gauche à droite : Ginette Petitpas Taylor, à l’époque ministre de la Santé du Canada; Ian Roe, directeur national, PHABC – IBI/KBI; Shannon Turner, directrice exécutive, PHABC; David Morley, président et chef de la direction, UNICEF Canada. Provenance de la photo : https://kidsboostimmunity.com/kids-boost-immunity-and-unicef-encourage-canadian-students-act-local-vaccinate-global
I Boost Immunity (IBI, https://iboostimmunity.com) et Kids Boost Immunity (KBI, https://kidsboostimmunity.com/fr) sont des plateformes d’apprentissage en ligne conçues pour sensibiliser les enfants et les adultes à la vaccination. Il s’agit des premières plateformes de ce genre à l’échelle mondiale qui permettent aux utilisateurs d’en apprendre davantage sur la vaccination grâce à une série de jeux-questionnaires en ligne, et de « gagner » des vaccins qui sauvent la vie d’enfants du monde entier grâce à UNICEF Canada.
Les visiteurs des sites Web, connus sous le nom de « Boosters », répondent à une série de jeux-questionnaires amusants et informatifs en ligne ou partagent des articles et des histoires sur leurs réseaux sociaux.
KBI est une plateforme d’apprentissage numérique gratuite pour les élèves du primaire et du secondaire. La plateforme KBI encourage les élèves de la 4e à la 12e année à réfléchir à la vaccination dans un contexte mondial, en reliant directement l’apprentissage en classe à l’échelle locale, aux dons à l’échelle mondiale.
La plateforme KBI a été officiellement lancée en avril 2018. Environ 240 écoles de partout au Canada se sont inscrites au programme, et au moins 8 000 élèves ont répondu à plus d’un million de questions portant sur la vaccination, ce qui a permis d’améliorer les connaissances en matière de vaccination des élèves, de réduire la réticence à la vaccination et de protéger les enfants contre la désinformation véhiculée par les médias sociaux et Internet.
La plateforme IBI a été lancée en avril 2016 et compte environ 17 000 « Boosters » dans 25 pays. Les « Boosters » ont répondu à plus de 1,4 million de questions et ont gagné plus de 750 000 doses de vaccin.
Ontario
Soutien téléphonique après les heures de travail – Centre régional d’oncologie Stronach
Le service d’assistance téléphonique est là pour répondre aux questions des patients atteints de cancer en matière de soins après les heures ouvrables
Les patients atteints de cancer qui présentent des effets secondaires liés à leur traitement n’ont pas besoin d’aide uniquement entre 9 h et 17 h. Le Stronach Regional Cancer Centre à Newmarket, en Ontario, a mis à l’essai une initiative visant à offrir un soutien téléphonique ainsi que des conseils cliniques hors heures d’ouverture aux patients atteints de cancer. Grâce à ce service, dont l’accès s’étend désormais à toute la province ontarienne, les patients atteints de cancer ont accès à un professionnel de la santé digne de confiance après les heures normales de bureau, dans le confort de leur foyer.


De gauche à droite : Catherine Cotton, directrice, Centre régional d’oncologie Stronach; Karyn Perry, gestionnaire, Outpatient Clinics & Systemic Therapy Suite Cancer Care, Centre régional d’oncologie Stronach
Les patients atteints de cancer qui présentent des effets secondaires liés à leur traitement n’ont pas besoin d’aide uniquement entre 9 h et 17 h. L’accès à un projet pilote lancé en 2016 au Stronach Regional Cancer Centre à Newmarket, en Ontario, a été élargi dans le but d’offrir un soutien téléphonique ainsi que des conseils cliniques hors heures d’ouverture aux patients atteints de cancer de la province.
En effet, ces patients peuvent désormais composer un numéro central afin de recevoir des conseils en matière de prise en charge des symptômes de la part d’infirmières spécialisées en oncologie. Cette initiative s’est révélée d’une grande utilité en fournissant un service indispensable de manière efficace et rentable, réduisant du même coup le nombre de consultations aux urgences. Les patients ont pu avoir accès à des soins, au moment, à l’endroit et de la façon qui leur convenaient.
En mars 2018, le service avait enregistré 500 appels par mois. Parmi les patients qui ont recours à ce service, 94 % ont dit l’avoir trouvé « très utile » et 80 % ont indiqué que sans lui, ils auraient eu à se rendre au service des urgences. Au total, 95 % des patients qui ont été dirigés vers un centre hospitalier ont été soit traités de manière appropriée, soit hospitalisés. Actuellement, le soutien téléphonique hors heures d’ouverture est un programme offert dans tous les hôpitaux ontariens qui œuvrent dans la prestation de traitements à action générale. Grâce à cette initiative, les patients atteints de cancer ont accès à un professionnel de la santé digne de confiance après les heures normales de bureau, dans le confort de leur foyer.
Québec
Rapprocher les gens et la médecine – le Programme de liaison de l’USI
Le Programme de liaison de l’USI apporte une touche humaine aux soins intensifs
Le Programme de liaison de l’USI (https://fr.icubridgeprogram.org/) dans les USI du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) comble le manque d’information et réduit l’incidence de l’environnement de l’USI sur le stress, l’anxiété et la santé mentale en favorisant la communication, en accomplissant des gestes bienveillants et en offrant un programme de journaux électroniques novateur assuré par des étudiants universitaires bénévoles.
Adamo Donovan, directeur et cofondateur du Programme de liaison de l’USI
Le Programme de liaison de l’USI (https://fr.icubridgeprogram.org/) dans les USI du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) comble le manque d’information et réduit l’incidence de l’environnement de l’USI sur le stress, l’anxiété et la santé mentale en favorisant la communication, en accomplissant des gestes bienveillants et en offrant un programme de journaux électroniques novateur assuré par des étudiants universitaires bénévoles.
Au cœur du Programme de liaison de l’USI, il y a l’équipe d’étudiants universitaires bénévoles qui sont présents au bureau d’accueil de 8 h à minuit, tous les jours de la semaine, pour guider les visiteurs, servir d’intermédiaires transmettant les préoccupations à l’équipe médicale de l’USI, offrir des collations et de l’eau, tenir compagnie aux jeunes enfants lorsque leurs parents entrent dans l’USI, ou simplement pour prêter une oreille attentive aux personnes qui en ont besoin.
Un deuxième aspect important du Programme de liaison de l’USI aide les patients et leur famille à reconstituer ou à conserver des souvenirs précis du séjour à l’USI grâce à l’utilisation d’un journal électronique. Le syndrome post-soins intensifs touche environ 50 % des patients et leur famille; le patient atteint de ce syndrome a de la difficulté à se souvenir de son séjour à l’USI et à différencier ce qui était réel de ce qui ne l’était pas.
Le Programme de liaison de l’USI veille à assurer un accueil amical et fait toute la différence en humanisant l’expérience à l’USI et en plaçant les soins aux patients et les bénévoles chaleureux au cœur d’une expérience intense à l’unité de soins intensifs.
DREAMLAND – Le projet DREAM
Le but du jeu est de réduire la douleur et l’anxiété
L’équipe DREAM a créé un jeu vidéo de réalité virtuelle appelé DREAMLAND visant à réduire la douleur et l’anxiété chez les enfants qui subissent une intervention douloureuse. Elle a amélioré concrètement l’expérience des jeunes patients et de leur famille.



De gauche à droite : David Paquin, Ph. D., Sylvie Le May, Ph. D., et Dr Jean-Simon Fortin
L’équipe du projet DREAM, composée des chercheurs David Paquin, Ph. D., et Sylvie Le May, Ph. D., et du Dr Jean-Simon Fortin, conçoit des solutions technologiques visant à réduire la douleur et l’anxiété chez les enfants qui doivent subir une intervention médicale douloureuse. En transformant des interventions déjà stressantes et douloureuses en épisodes de soins positifs, les trois experts ont amélioré concrètement l’expérience des jeunes patients et de leur famille pendant leur séjour à l’hôpital.
L’équipe a créé DREAMLAND, l’un des premiers jeux vidéo de réalité virtuelle visant à réduire la douleur et l’anxiété liées aux interventions.
Chaque année, plus de 20 000 enfants subissent des interventions douloureuses au Centre hospitalier universitaire mère-enfant CHU Sainte-Justine, à Montréal. Auparavant, la douleur chez les enfants, si elle était traitée, était principalement prise en charge par l’administration de médicaments, et peu d’options non pharmacologiques étaient offertes.
DREAMLAND exploite le pouvoir de la distraction pour prendre en charge la douleur et l’anxiété. En redirigeant l’attention du patient vers un monde imaginaire, le jeu vidéo contribue à la réduction de la douleur et de l’anxiété du joueur. Chaque aspect du jeu a été élaboré minutieusement afin d’offrir une distraction continue. Ce jeu non violent convient aux enfants âgés de 7 ans et plus. Il peut aussi évoluer pour s’adapter en temps réel aux joueurs plus âgés ou plus expérimentés.
Les résultats préliminaires font état d’une diminution de l’anxiété chez 80 % des jeunes patients qui ont joué à DREAMLAND. La douleur a diminué dans 50 % des cas et a complètement disparu chez 30 % des jeunes patients ayant joué. L’approche de l’équipe DREAM à l’égard de la douleur a une incidence directe sur les enfants, car elle aide à réduire la douleur ressentie au cours de différentes interventions. Cela pourrait améliorer le diagnostic, le traitement, les résultats et l’expérience des soins pour les patients et leur famille.
Programme de téléréadaptation pulmonaire de l’hôpital Mont-Sinaï
La téléréadaptation pulmonaire permet aux patients atteints de MPOC de bénéficier de soins optimaux
Le programme de téléréadaptation pulmonaire de l’Hôpital Mont-Sinaï facilite l’accès des patients du Québec atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) à ce service essentiel. Une équipe interdisciplinaire spécialisée composée d’un pneumologue, d’une infirmière spécialisée dans les soins aux patients atteints de MPOC, d’un inhalothérapeute, d’un physiothérapeute, d’un diététiste et d’un ergothérapeute soutient les patients des hôpitaux régionaux à l’aide de la technologie.

Rangée du haut, de gauche à droite : Yujie Hu, infirmière spécialisée dans la MPOC; Dre Nathalie Saad, pneumologue et directrice de programme; Maria Stathatos, physiothérapeute. Rangée du bas, de gauche à droite : Albert Sicondolfo, gestionnaire de projets; Barbara Panayotidis, diététiste; Martin Bienvenue, thérapeute respiratoire. Absente: Nacera Hamiane, thérapeute respiratoire.
Le programme de téléréadaptation pulmonaire de l’Hôpital Mont-Sinaï facilite, dans l’ensemble du Québec, l’accès des patients atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) à ce service à la fois essentiel et recommandé par les lignes directrices. Grâce au système RUIS (Réseaux universitaires intégrés de santé), au système sécurisé de vidéoconférence de l’Université McGill et à la plateforme REACTS (Remote Education, Augmented Communication, Training and Supervision), les patients des hôpitaux régionaux qui sont atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique ont accès à l’équipe interdisciplinaire spécialisée de l’Hôpital Mont-Sinaï qui comprend un pneumologue, une infirmière spécialisée dans les soins aux patients atteints de MPOC, un inhalothérapeute, un physiothérapeute, un diététiste et un ergothérapeute. Le système permet aux patients atteints de MPOC de l’ensemble du Québec de bénéficier des soins de l’équipe interdisciplinaire spécialisée, tout en réduisant les déplacements des patients et les coûts pour les établissements partenaires.
Depuis son lancement en janvier 2017, plus de 400 patients provenant de neuf établissements ont participé au programme de téléréadaptation pulmonaire. De ces patients, 87 % ont terminé le programme. L’évaluation des progrès des patients a montré que les participants connaissent des améliorations à l’égard de divers paramètres. Deux autres centres hospitaliers devraient se joindre au programme en 2020.
L’Hôpital Mont-Sinaï optimise le recours au système de télésanté du Québec. L’Hôpital Mont-Sinaï, qui compte 9 centres hospitaliers, devient rapidement l’établissement le mieux placé pour concevoir de nouveaux programmes de réadaptation pulmonaire dans la province, améliorant ainsi l’accessibilité à la réadaptation pulmonaire, et ce, à un coût minime. L’Hôpital Mont-Sinaï accorde la priorité aux patients grâce à cette initiative de première ligne axée sur la technologie.
Région de l’Atlantique
Modèle de supervision clinique pour les enfants et les jeunes – Équipe de consultation clinique de la Péninsule
Le travail en partenariat est essentiel à la planification de l’encadrement clinique apporté aux jeunes présentant des besoins complexes.
Dans la Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick, un partenariat novateur s’est développé entre le secteur du Bien-Être à l’Enfance du Ministère du Développement Social et le secteur enfants / jeunes des services de santé mentale pour le réseau de santé Vitalité, afin de mieux desservir les jeunes ayant des besoins complexes et leurs familles. Ce partenariat a conduit au développement d’un Modèle d’Encadrement Clinique qui prévoit, entre autres, qu’une Équipe de Consultation Clinique (ECC) est constituée pour chaque jeune qui présente des besoins complexes, et qui se voit confier à une famille d’accueil ou à un établissement thérapeutique de la Péninsule acadienne. Un des aspects notables de ces ECC est l’implication du jeune lui-même et de ses parents biologiques au niveau du suivi régulier et concerté des personnes impliquées. Les données recueillies ces dernières années confirment que le Modèle d’Encadrement Clinique a donné des résultats significatifs quant à la réponse aux besoins des enfants aux prises avec des besoins complexes et de leurs familles.

ANDRÉ GIONET, travailleur social, gestionnaire de l’équipe enfants et jeunes, Centre communautaire de santé mentale, Réseau de santé Vitalité, Péninsule acadienne

DANIÈLE LOUBIER, psychologue en santé mentale, Équipe enfants et jeunes, Centre communautaire de santé mentale, Réseau de santé Vitalité, Péninsule acadienne

SONIA FERGUSON, travailleuse sociale, Spécialiste clinique en Bien-Être à l’Enfance, Ministère du Développement Social, Péninsule acadienne

RENO LEBOUTHILLIER, travailleur social, Gestionnaire de programme, Ministère du Développement social, Péninsule acadienne

STÉPHANE NOËL, psychologue, Bien-Être à l’Enfance, Ministère du Développement Social, Péninsule acadienne
Dans la Péninsule acadienne, une région du Nord du Nouveau-Brunswick, un partenariat novateur s’est développé entre une travailleuse sociale spécialiste clinique et un psychologue du Bien-Être à l’Enfance (BEE) du Ministère du Développement Social (MDS), et d’une psychologue des services de santé mentale pour enfants / jeunes, pour le réseau de santé Vitalité. Ils se sont inspirés des meilleures pratiques pour élaborer un modèle clinique opérationnel qui répond de manière optimale aux besoins des enfants aux prises avec des difficultés complexes comme des traumatismes, des problèmes de santé mentale, des difficultés d’attachement et d’autres encore. Le modèle est pertinent pour les clients dans les familles d’accueil et dans les établissements thérapeutiques qui offrent des services aux enfants et aux jeunes aux prises avec des difficultés complexes. Le Modèle d’Encadrement Clinique prévoit différentes démarches et initiatives pour adresser les dynamiques associées aux besoins complexes de ces jeunes. Cependant, la pierre angulaire du modèle se trouve dans le développement du concept des équipes de consultation clinique (ECC). L’intervention de l’ECC commence lorsqu’un jeune est intégré à une famille d’accueil ou à un établissement thérapeutique. Les besoins, les particularités et les défis sont clairement définis et reconnus. L’ECC se rencontre régulièrement tant que le jeune est placé, et elle planifie son retour dans sa famille ou son transfert à une autre ressource. En cas d’hospitalisation hors de sa région ou d’admission à une ressource externe pour évaluation, l’ECC supervise également le retour du jeune à une ressource de sa collectivité. Le jeune a sa place à la table et, s’il en est capable, il peut faire part de ses impressions et de ses perceptions à l’égard des résultats des stratégies et des interventions mises en œuvre pour son rétablissement optimal.
En 2019, les résultats d’une recherche menée sur le rendement du Modèle d’Encadrement Clinique ont révélé une diminution importante du nombre d’interventions policières, de démêlés avec le système judiciaire, d’hospitalisations pour des problèmes psychiatriques et de transports en ambulance. Des parents et des réseaux de soutien ont indiqué que les ECC leur donnent le sentiment d’être valorisés, engagés, compris et inclus. Grâce au Modèle d’Encadrement Clinique développé dans la Péninsule acadienne, un plus grand nombre de jeunes sont en mesure de rester dans leur collectivité, avec le soutien dont ils ont besoin.
Bâtir la capacité de réduire les pratiques restrictives – Unité de stabilisation neurodéveloppementale pour adultes, Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse
L’équipe de neurodéveloppement met un frein à l’utilisation des mesures de contention
Une équipe de l’Unité de stabilisation neurodéveloppementale pour adultes de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse a élaboré un programme qui permet de réduire les pratiques coercitives et d’aider les clients à acquérir et à modifier un comportement qui améliore leur qualité de vie globale. Cette équipe accorde la priorité aux patients en mettant en œuvre une prévention proactive et en ayant recours aux interventions les moins perturbatrices.

Rangée du haut, de gauche à droite : Dr Alaba Williams, psychiatre du personnel; Dre Mutiat Sulyman, psychiatre et chef de file clinique universitaire. Rangée du milieu, de gauche à droite : Adeola Adebayo, infirmière responsable; Oluseye Akinkunmi, gestionnaire des services de santé. Rangée du bas, de gauche à droite : Quelques membres de l’équipe USNA : Nicole Robinson, BCBA; Melissa Muise, thérapeute recreative.
Une équipe de l’Unité de stabilisati neurodéveloppementale pour adultes de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse (RSNE) a élaboré un programme qui permet de réduire les pratiques coercitives et d’aider les clients à acquérir et à modifier un comportement qui, au bout du compte, améliorera leur qualité de vie globale. Le programme donne la priorité aux patients de manière concrète.
Les clients en proie à une crise de santé mentale ou ayant un comportement complexe et une déficience intellectuelle sont plus susceptibles de subir des pratiques coercitives. Lorsqu’il existe d’autres pratiques de gestion du comportement pour réduire la fréquence et la durée de la contention et des pratiques coercitives, ces interventions doivent être mises en œuvre.
L’Unité de stabilisation neurodéveloppementale pour adultes de la RSNE a innové en élaborant une nouvelle norme thérapeutique qu’elle diffuse aux autres organismes communautaires. L’Unité instaure un changement de la conscience culturelle en remplaçant les mesures réactives par une approche préventive plus proactive et en obtenant des résultats grâce à la formation des équipes, à l’application de la politique de contention minimale de la RSNE et à l’élaboration d’évaluations fonctionnelles du comportement et de plans de traitement.
Le personnel est mieux préparé pour faire face à un comportement difficile et est en mesure d’apprendre aux clients des habiletés d’adaptation. Les membres de l’équipe responsable de la stabilisation sont devenus de meilleurs observateurs des niveaux inférieurs d’escalade de la crise et sont en mesure d’intervenir plus tôt afin de réduire la nécessité de recourir à un traitement plus perturbateur.
Des rapports indiquent une diminution substantielle du recours à la contention chimique et une amélioration de la qualité de vie comme le montre l’accès à la communauté, à une structure améliorée et à une routine. Les patients ont davantage accès à la communauté et sont encouragés par leur famille à participer à des activités. Une sensibilisation accrue et un plus grand engagement du personnel ont également assuré que les pratiques exemplaires recensées deviennent des pratiques courantes dans les établissements.
L’Unité de stabilisation neurodéveloppementale pour adultes de la RSNE est un exemple à suivre pour ce qui est d’accorder la priorité aux patients en mettant en œuvre une prévention proactive et en ayant recours aux interventions les moins perturbatrices.
Voici quelques-uns des lauréats de 2017/18 :
RECUEIL D’HISTOIRES DES GAGNANTS (2018)Ontario
Ajax Harwood Clinic
Pour la Ajax Harwood Clinic à Ajax, en Ontario, les soins de santé vont bien au-delà d’une visite chez le médecin
Cette clinique (https://ajaxharwoodclinicblog.wordpress.com) offre des soins accessibles, inclusifs et durables axés sur le patient en favorisant la collaboration, l’innovation et la responsabilisation des patients, des personnes soignantes et des professionnels de la santé de demain.

Hôpital de réadaptation pour enfants Holland Bloorview
Le Programme de leadership familial veille à ce que les soins soient axés sur le patient
Le Programme de leadership familial de l’Hôpital de réadaptation pour enfants Holland Bloorview à Toronto, en Ontario (https://www.hollandbloorview.ca), permet aux enfants, aux jeunes et aux familles de participer à l’élaboration des cadres de gouvernance et de politiques, des programmes et des services ainsi que de la recherche qui fait progresser les soins axés sur le patient et la famille.

Dr Les Kalman
Un programme dentaire donne envie de sourire
Le Dr Les Kalman, professeur adjoint à l’École de médecine et de dentisterie Schulich de London, en Ontario, dirige un programme reposant sur le bénévolat qui offre des soins dentaires gratuits aux personnes ont très peu de moyens financiers. Si de nombreux patients du sud-ouest de l’Ontario peuvent sourire à nouveau, ils le doivent à la détermination et au dévouement du Dr Kalman en matière de soins centrés sur le patient. Le Dr Kalman et le DOCS (https://www.schulich.uwo.ca/about/community_programs/docs.html) ont le privilège de compter sur le soutien généreux de tous les bénévoles extraordinaires!

Quebec
M. Alexandre Chagnon
Déjouer les fausses nouvelles à l’aide de véritables faits
Alexandre Chagnon, pharmacien exerçant au Québec, est le fondateur de askyourpharmacist.ca/fr, un site Web sécurisé que les patients peuvent consulter sans frais pour obtenir une réponse fiable à toutes leurs questions en matière de santé et de médicaments.

Drs Tarek Hijal et John Kildea et de la professeure Laurie Hendren
Opal permet aux patients et aux soignants de l’unité d’oncologie de communiquer entre eux
Opal (http://www.opalmedapps.com), une idée originale des Drs Tarek Hijal et John Kildea et de la professeure Laurie Hendren, est une application permettant de responsabiliser et d’informer les patients de l’unité d’oncologie du Centre universitaire de santé McGill situé à Montréal, au Québec, en leur donnant accès à leur dossier médical, à du matériel éducatif personnalisé, à l’horaire de leurs rendez-vous, et bien plus.

Opal (http://www.opalmedapps.com), une application pour la santé des patients mise au point par les D rs Tarek Hijal et John Kildea et la professeure Laurie Hendren, permet de responsabiliser et d’informer les patients de l’unité d’oncologie du Centre universitaire de santé McGill situé à Montréal, au Québec. Les patients qui l’utilisent ont accès à leurs notes cliniques et à leurs résultats d’analyses de laboratoire ainsi qu’à du matériel éducatif personnalisé, à l’horaire de leurs rendez-vous et à un outil de gestion en temps réel pour les salles d’attente. Grâce à cette application, ils peuvent aussi remplir en ligne des questionnaires à propos de leurs symptômes et de leur degré de satisfaction, ce qui aide les équipes soignantes à leur offrir des soins plus efficaces, plus rapidement.
Le Prix Merck Le patient d’abord , et les innovations et les innovateurs qu’il honore, contribue à l’amélioration du système de soins de santé en soulignant que le domaine des soins axés sur le patient est une priorité.


